Savez-vous pourquoi l’intestin est la porte d’entrée royale pour s’initier à la naturopathie ? Parfois considéré comme notre deuxième cerveau, on dit de lui qu’il est à la cause de tout ! Quelles sont ses vertus ? Quels déséquilibres l’impactent ? Pourquoi est-il aussi essentiel en naturopathie ?
Pour comprendre les vertus de l’intestin, il faut comprendre ce qu’il se passe lors de la digestion. Ce processus permet de transformer de grandes molécules non absorbables en petites molécules absorbables. Il se déroule en plusieurs étapes localisées dans l’estomac ou encore l’intestin grêle.
Le type d’alimentation va entrer en ligne de compte lors de ce processus. Que l’on absorbe des protéines, des glucides ou des lipides, l’impact sera différent. Pour le comprendre, nous vous invitons à consulter le live de Catherine Crapoulet sur le rôle essentiel de l’intestin.
Selon l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), voici la définition du microbiote :
Ensemble des micro-organismes vivants en communauté complexe, constituée principalement de bactéries mais aussi d’archées, de champignons et de virus. Ils sont, par exemple, présents sur et dans notre corps où ils constituent le microbiote humain. Le plus étudié des microbiotes humains est le microbiote intestinal.
Le microbiote intestinal est un bouclier crucial qui stimule nos défenses immunitaires et nous défend des agressions. Or celui-ci est parfois mis à rude épreuve par notre environnement, notre mode de vie et notre alimentation.
C’est sur cette dimension que la naturopathie a une carte à jouer car elle débusque les déséquilibres en prévention de développer des maladies.
Vous le savez peut-être, le causalisme est l’un des piliers de la naturopathie. Ce principe vise à chercher la cause, l’origine du trouble plutôt que de traiter des symptômes. Dès le bilan de vitalité, l’objectif est clair : rechercher la cause de la cause du mal.
Les déséquilibres liés à l’intestin peuvent provenir d’une alimentation inadaptée, d’une exposition au stress. La santé mentale peut aussi avoir une incidence : c’est notamment le cas lors d’une dépression. Le naturopathe se transforme ainsi en enquêteur, liste tous les facteurs potentiels de création de déséquilibre et recherche des solutions au problème.
Avant d’atteindre le déséquilibre, le rôle du naturopathe est de dresser un état des lieux. À la fin des fins, il conseille ainsi son client pour adopter les meilleurs pratiques.
S’il y avait des solutions toutes faites, le bilan de vitalité n’aurait pas lieu d’être. Le naturopathe doit impérativement analyser tous les facteurs qui engendrent un déséquilibre.
Le suivi du client est essentiel : les points d’étape permettront d’ajuster les préconisations au client. Et puisque la vie n’est pas un long fleuve tranquille, que faire lorsque les déséquilibres semblent momentanément plus forts ? Là encore, il n’y a pas de solution toute faite puisque l’accompagnement ne se suffit pas à lui-même.
Le naturopathe, conscient des limites de son périmètre d’action, doit alors rappeler l’importance du suivi médical et utiliser ses connaissances pour formuler le bon ajustement. En effet, lors d’un suivi, il arrive que le client ne soit pas en adéquation avec une solution proposée. Il peut aussi rencontrer des difficultés à suivre toutes les préconisations du naturopathe.
Pour comprendre ces problématiques, nous vous invitons à découvrir trois profils de clients suivis par une naturopathe et analyser les étapes du suivi naturopathique.
À l’École de Santé Naturelle, nous souhaitons offrir à tous les futurs naturopathes des connaissances en anatomie et en biologie.